Comique troupier (1ère partie)
J'AI DEJA PARLE DE CHRISTOPHE :
Avec son sublime sapeur Camembert:
S'il subit la vie militaire, le sapeur camembert est avant tout un abruti. Il est militaire sans savoir pourquoi ni comment et subit la stupidité de la vie de caserne sans rien chercher à comprendre.
Christophe se complait à décrire des situations cocasses, mais sans révolte. Pour lui, la conscription est un mal nécessaire, comme la pluie, sur laquelle il ne porte pas de jugement. Il se contente d'en rire.
Et nous aussi !
JE CROIS AVOIR AUSSI CITE LE BRAVE SOLDAT SCHWEIK (mais j'ai la flemme de vérifier)DE JAROSLAV HASEK
Si Schweik est lui aussi un parfait abruti (il le clame d'ailleurs tellement haut et tellement fort qu'on finirait par en douter) le récit est un violent réquisitoire contre l'occupation autrichienne de la Tchéquie, et contre la guerre de 14-18 imposée aux peuples soumis.
Schweik a fini par devenir un héros national Tchèque, lui le personnage virtuel a rejoint au Panthéon de ce pays Jean Hüss, Kafka et Jan Palach !
JE VOULAIS SURTOUT DANS CETTE PREMIERE PARTIE PARLER DE COURTELINE
Courteline reste résolument dans le registre comique. Que ce soient ses pièces ou ses romans, on s'amuse énormément à les lire. Il a d'autant plus de mérite à garder le parti d'en rire, qu'on sent à chaque ligne que, lorsqu'il a vécu ça, il n'a pas dû rigoler !
On ressent chez lui une aigreur, une haine même de ces gradés suffisants, ignares, incultes et vaniteux. On imagine comme il a souffert de cet abus de pouvoir permanent, de cette déshumanisation du troufion.
Il a écrit une multitude de pièces en 1 acte et de textes courts
Il a rassemblé ces textes sous la forme d'un roman : le train de 8h47
C'est un parcours initiatique de deux troufions lamda, qui tentent d'arracher un peu de vie à l'univers monotone de la caserne.
Dans la même veine, Courteline s'est beaucoup attaqué à l'autorité despotique : magistrats, fonctionnaires.
On sent toujours énormément d'aigreur, de rancoeur et de dégoût.
Et pourtant on rit, on rit beaucoup, on rit tout le temps....
On est vraiment peu de choses !
Avec son sublime sapeur Camembert:
S'il subit la vie militaire, le sapeur camembert est avant tout un abruti. Il est militaire sans savoir pourquoi ni comment et subit la stupidité de la vie de caserne sans rien chercher à comprendre.
Christophe se complait à décrire des situations cocasses, mais sans révolte. Pour lui, la conscription est un mal nécessaire, comme la pluie, sur laquelle il ne porte pas de jugement. Il se contente d'en rire.
Et nous aussi !
JE CROIS AVOIR AUSSI CITE LE BRAVE SOLDAT SCHWEIK (mais j'ai la flemme de vérifier)DE JAROSLAV HASEK
Si Schweik est lui aussi un parfait abruti (il le clame d'ailleurs tellement haut et tellement fort qu'on finirait par en douter) le récit est un violent réquisitoire contre l'occupation autrichienne de la Tchéquie, et contre la guerre de 14-18 imposée aux peuples soumis.
Schweik a fini par devenir un héros national Tchèque, lui le personnage virtuel a rejoint au Panthéon de ce pays Jean Hüss, Kafka et Jan Palach !
JE VOULAIS SURTOUT DANS CETTE PREMIERE PARTIE PARLER DE COURTELINE
Courteline reste résolument dans le registre comique. Que ce soient ses pièces ou ses romans, on s'amuse énormément à les lire. Il a d'autant plus de mérite à garder le parti d'en rire, qu'on sent à chaque ligne que, lorsqu'il a vécu ça, il n'a pas dû rigoler !
On ressent chez lui une aigreur, une haine même de ces gradés suffisants, ignares, incultes et vaniteux. On imagine comme il a souffert de cet abus de pouvoir permanent, de cette déshumanisation du troufion.
Il a écrit une multitude de pièces en 1 acte et de textes courts
Il a rassemblé ces textes sous la forme d'un roman : le train de 8h47
C'est un parcours initiatique de deux troufions lamda, qui tentent d'arracher un peu de vie à l'univers monotone de la caserne.
Dans la même veine, Courteline s'est beaucoup attaqué à l'autorité despotique : magistrats, fonctionnaires.
On sent toujours énormément d'aigreur, de rancoeur et de dégoût.
Et pourtant on rit, on rit beaucoup, on rit tout le temps....
On est vraiment peu de choses !